"C'est particulièrement vrai du diptyque qui ouvre et ferme le livre, La forteresse et Assiégés, qui se répondent dans le temps réel et fictif: dans le second, l'auteur reprend les lieux et les personnages du premier (un texte long et moins original que les autres), mais passe du récit historique à la science-fiction pur genre. Le choc des deux est fascinant."
"(...) cette histoire qui se révèle être un drame plus qu'une nouvelle quête épique, un genre que les univers de l'imaginaire abordent rarement. (...) Ce recueil de nouvelles, bien que se suffisant largement à lui-même, donne envie d'en savoir plus et de lire d'autres nouvelles publiés dans ce monde, en espérant y croiser à nouveau Kaloo et Dashif. Et on notera également la couverture de Yana Moskaluk et ses dorures qui la font sortir de l'ordinaire."
On en profite également pour vous signaler un concours sur le site emaginaire, permettant de remporter trois exemplaires de Liavek en numérique.
"Bref, un roman extrêmement efficace, très visuel, qui ne renouvellera pas le genre (mais est-ce vraiment encore possible ?), mais saura vous procurer un plaisir de lecture certain. Voire plus si vous êtes réceptif aux autres références, culturelles et religieuses, glissées par Fabien Clavel dans ces pages."
"Matt Carois, plus de 90 ans, et plusieurs autres petits vieux, sortent de leur maison de retraite après une quarantaine pour découvrir un Paris vide infesté de zombies. Commence alors une sacré aventure ! Drôle, caustique, jouant avec les codes du genre, on passe un agréable moment de lecture ! Que demander de plus !"
"Avec « L’évangile cannibale » Fabien Clavel signe un roman post-apo d’une grande originalité et qui n’hésite pas à malmener les codes du genre, le tout pour le plus grand bonheur du lecteur qui se laisse prendre au jeu avec enthousiasme. Paris, des zombies, des vieux, du gore, du cynisme… : un sacré cocktail que l’auteur a dosé à la perfection et auquel on voudrait bien encore goûter !"
"En bref et pour résumer, l'Evangile Cannibale est une Farce Zombiesque remplie d'humour noir qui oppose deux catégories de non-morts. Si on rit de bon cœur au départ, appréciant la répartie d'un vieux qui ferait passer Tatie Danièle pour un ange, tout finit par s'assombrir fortement et le roman se transforme bien vite en une œuvre d'horreur psychologique. Fabien Clavel maîtrise son texte parfaitement et nous procure une bien vive sensation de terreur très référencée et au questionnement sociologique et métaphorique bienvenue (et propre au genre). Une œuvre à lire donc mais qui ne plaira pas aux plus sensibles !"
"Attention les yeux, cette critique va être dithyrambique ! Le pitch de base est très original, un groupe de vieux échappés d'un hospice se retrouve face à des zombies, c'est du jamais lu ! (...) Bref : un roman génial !"
"[Sur Abrizonde de Walter Jon Williams]On m’aurait vendu l’histoire comme une nouvelle de Vance, je l’aurai gobé sans sourciller. Pleine de fantaisie et de mauvaise foi, c’est l’histoire la plus fidèle à l’esprit Vancien et en plus elle est réussie."