Une chronique en deux parties sur Le Travail du Furet de Jean-Pierre Andrevon, à retrouver sur le blog de Nicolas Winter.

 

Dans la première, il s'intéresse uniquement au roman, et voici sa conclusion :

 

"Disons-le de façon plus concise : Le Travail du Furet fait du bien là où ça fait mal. Sous ses faux-airs de série B légère grâce aux descriptions truculentes de son narrateur, le roman de Jean-Pierre Andrevon cache une société dystopique glaçante qui a de quoi filer bien des sueurs froides. Rajoutons un personnage principal admirablement croqué et traité d'une façon diablement intelligente, et l'on obtient un classique du genre, voir même bien davantage." 

 

Dans la seconde, il s'intéresse aux nouvelles et voici ce qu'il en dit :

 

"Après la lecture de ces sept nouvelles ainsi que de la courte interview de Jean-Pierre Andrevon, il ne fait plus aucun doute que cette nouvelle édition du Travail du Furet vaut son pesant d’or pour les amateurs... et pour les autres. Drôles et violentes, les nouvelles présentées auscultent le futur depuis les années 70 à 90 avec une acuité qui fait froid dans le dos. Pour le coup, on aurait préféré que Jean-Pierre Andrevon soit dans le faux. En attendant, chers lecteurs, jetez-vous-dessus : soyez dans le vrai."