Thomas Day revient longuement sur son recueil de nouvelles, Women in chains, sur le blog d'Unwalkers.

 

Petit extrait :

 

"4 Je ne vais pas revenir sur chaque nouvelles, vous êtes assez explicites en fin de livres, juste un petit truc, pourquoi une telle délocalisation de la violence. Avec des nouvelles, pourquoi pas tout concentrer dans un seul roman ? 

 
Ecrire un roman sur le sujet ne m’intéressait pas. 
 
Me cantonner à la France ou un autre pays ne m’intéressait pas non plus. 
 
Je voulais que ça crépite ; pas un truc long, localisé, profond, comme une chute libre dans un puits. 
 
Je pourrais presque faire un director’s cut du recueil avec un texte supplémentaire sur les femmes chinoises qu’on avorte de force dans les 7,8 et 9e de grossesse et qui se font prendre en photo avec leurs fœtus mort. Le sujet des violences faites aux femmes est sans fonds, mais de là à y revenir tout de suite, je crois pas. 
 
(Ce bouquin m’a épuisé, je n’ai toujours pas réécrit depuis que j’ai mis un point final à « Poings de suture » il y a un an). 
 
Par contre, le sujet que je m’étais toujours interdit d’aborder, la pédophilie, parce qu’il me semblait tellement délicat et déjà traité à toutes les sauces, est au centre d’un de mes prochains textes (sans doute un court roman). 
 
Je ne sors pas de la violence, ça m’est impossible."