Première chronique pour Le dernier chant d'Orphée de Robert Silverberg, signée Guillaume le Traqueur Stellaire :

 

"Mais alors, puisque la novella de Silverberg se présente au final comme une légère réécriture du mythe, que reste-t-il en faveur de ce dernier chant d’Orphée ? Une plume agréable et poétique, tout d’abord, qui rend hommage au grand musicien légendaire que fut Orphée, et un rythme nostalgique, pour ne pas dire fataliste, qui accompagne notre héros alors que le poids de sa destinée ne cesse de s’exercer sur ses épaules. Si cette novella inédite de Silverberg n’est assurément pas une de ses œuvres les plus fracassantes, il faut tout de même lui reconnaître un réel plaisir de lecture, et une ambiance fantastique compatible avec cette fabuleuse mythologie grecque. Silverberg demeure un grand conteur, et sait encore jouer de sa plume. Alors pourquoi se priver de ce petit plaisir littéraire ?"