En avril, nos deux sorties nous emmènent sur les terres du postapocalyptique mais dans deux ambiances bien différentes.

 

 

 

On commence avec notre nouveauté du mois, un nouveau titre dans la collection Bad Wolf : Entre troll et ogre de Marie-Catherine Daniel.

 

 

Arsouille est un vieux troll désabusé et perclus d’arthrite. Plus grand-chose ne l’inquiète, à part bien sûr les ogres, la guerre et son petit-fils qui doit entrer au collège...
 
Mais un soir, Arsouille reçoit une lettre pleine de regrets de son jumeau qu’il n’a pas vu depuis cinquante ans. La surprise est totale : son frère est un ogre et les ogres n’écrivent pas aux trolls. D’ailleurs, les ogres ne font pas dans le sentiment, pas même avant de vous arracher la tête. Alors qui a écrit cette lettre ? Arsouille qui ne sait pas déchiffrer une carte va devoir se rendre sur le front pour le découvrir...
 
Une enquête à mi-chemin entre la fantasy et le post-apocalyptique. Avec Entre troll et ogre, Marie-Catherine Daniel signe un roman puissant qui interroge la notion d’humanité.
 
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Existe en version numérique
 
 
 
 
On continue avec une histoire de zombies pas comme les autres, avec la réédition du grinçant Évangile cannibale de Fabien Clavel.
 
Aux Mûriers, l’ennui tue tout aussi sûrement que la vieillesse, jusqu’à ce que Maglia, la doyenne de la maison de retraite, ne voit en rêve le fléau s’abattre sur le monde. Après quarante jours et quarante nuits de réclusion, les pensionnaires décident de sortir et entrent en chaises roulantes dans un Paris dévasté, devenant les proies de créatures encore moins vivantes qu’eux. Qui se déplace le plus vite... un zombie ou un petit vieux en déambulateur ?
 
Fabien Clavel, lauréat d’une douzaine de prix et auteur d’une trentaine de romans, est l’une des voix les plus connues de l’imaginaire. Avec L’Évangile cannibale, il revisite le mythe du zombie et du survival dans un roman court, rythmé et caustique.
 
"L’Évangile cannibale juxtapose avec à propos des zombies incarnant la décadence corporelle poussée à l’extrême et de vieux grabataires. Un joli coup de cœur." Bifrost